L’identité juive se transmet par l’exemple, jamais par le discours !

Il est fréquent de rencontrer des parents dont le sentiment de vacuité juive est si fort qu’ils ont l’impression  de n’avoir rien transmis à leurs enfants, si ce n’est ce « qu’il ne faut pas faire ! » Outre le sentiment d’auto dénigrement qui interpelle plus sur le plan psychologique et éducatif, ’il est indéniable que l’exemple est d’abord une force pour l’enfant, et il n’est pas, pour autant, établi,  que le silence (ou discours) ne constitue pas le soutien stratégique et logistique de l’exemple.

Il est entendu que l’enfant fera ce qu’il a vu faire,   sans se rendre compte de ce mimétisme qu’il pourra découvrir plus tard, bien plus tard.

Une identité qu’on tente de transmettre  par l’explication, c’est-à-dire par la parole, est une ébauche, une approche, une velléité d’harmonie, jamais une initiation à « être vraiment,  » parce qu’une nature identitaire interpelle celui à qui elle est présentée  dans cette région profonde de l’être où elle suggère l’imitation si le projet satisfait ou, au contraire la « répudiation » si la perspective déçoit par le dépit qu’elle entraîne chez celui qui la manifeste.

L’identité juive est un militantisme où l’action a valeur de référence. Rien n’est plus éloigné de la conscience contemplative, c’est-à-dire, de  l’esprit conscient des nécessités d’agir et qui s’en abstient pour diverses raisons, que l’esprit juif. Dans une classification naïve, on dirait que l’action est pour le Juif, ce que le rejet du monde est pour le Chrétien. Nous sommes là dans l’essentiel et le fondamental.

Or, le discours n’a de sens que s’il aide à agir, s’il décrit et insiste sur la valeur et la portée du cadre dans lequel cette action s’inscrira. Il enjolive l’action, il ne l’explique ni ne la justifie. Dans cette vision et cette conception de l’action est visé un objectif fondamental sur lequel repose « l’idéal juif » : l’exemplarité !

C’est ainsi que des parents agissants sont préférés à des parents sages mais « contemplatifs. » Un « exemple de courage ou de générosité » aura plus d’impact chez l’enfant qu’un discours souvent pénible sur la bravoure ou la bonté.

Il semblerait que la raison tienne à la « relativité » de la parole à laquelle l’enfant est très vite initié, par opposition aux risques de l’action qui lui apparaissent d’évidence sans recours à la démonstration. La « conscience contemplative » limitée au jeu apprendra à l’enfant que tout renoncement à l’action est une forme de jeu, puisque, dans la règle première,  le jeu sort l’enfant du réel pour le projeter dans une dimension virtuelle, le tout évoluant dans une dimension extra-ordinaire !

Les fondements gréco-romains de la culture ambiante nous ont initiés très tôt au renoncement à l’action, comme relevant de l’inefficace  et nous ont invités  à privilégier la connaissance à l’action. De là, le mythe de l’intellectuel et le complexe de celui qui, n’en faisant pas partie se condamnera ainsi que ses proches.

source : arnold lagemi

L’identité juive se transmet par l’exemple, jamais par le discours !

La Gauche, Israël et les Juifs

Le chapitre X du livre de Jacques Hermone, titré « La Gauche, Israël et les Juifs » et paru en 1970, est intitulé « Le Monde se moque du monde ». Un chapitre consacré au seul tabloïd Le Mondeet à son hostilité systématique envers l’état juif dans les années soixante. Des méthodes et des termes choisis que chacun retrouve de nos jours, quatre décennies plus tard, sous la plume des ‘’envoyés’’ spéciaux ou permanents en terre sainte et autres ‘’analystes’’attitrés du journal.

Ci-dessous les pages scannées de ce chapitre si lucide quant à l’idéologie fétide qui mène ce quotidien. Un livre que chacun peut, encore aujourd’hui, commanderà la Fnac pour 6.37€ port compris.
Merci à Giora Hod de nous l’avoir fait (re) découvrir.
 Lire la suite : Victor Perez
La Gauche, Israël et les Juifs

Encore un problème de kippa en Allemagne !

Un officier supérieur juif de la police de Berlin est confronté à une procédure disciplinaire pour avoir porté une kippa en public alors qu’il était en service. L’inspecteur en chef Tuvia Schlesinger aurait violé les règles de la neutralité de la police quand il a enfilé une kippa blanche lors d’une manifestation en solidarité avec les victimes récentes des attaques antisémites dans sa ville.

Le 2 septembre 2012, Schlesinger, 59 ans, a été envoyé par ses supérieurs dans une manifestation dans le centre de Berlin. Pendant l’événement, quelque 1 000 personnes ont défilé en solidarité avec le rabbin Daniel Alter, qui avait été blessé par des fachos, à cause de sa foi, et en solidarité avec la communauté juive d’Allemagne, qui se bat actuellement contre une décision de justice interdisant la circoncision rituelle. Lors de la manifestation, au cours de laquelle de nombreuses personnes portaient des kippot, un journaliste a demandé si Schlesinger était juif.

Quand il a répondu par l’affirmative, les journalistes lui ont demandé de mettre une kippa.

« J’ai l’habitude de ne pas porter une kippa, mais je le faisais à sa demande», a dit Schlesinger au Berliner Zeitung. «Dès que j’ai mis la kippa, les appareils photos ont commencé à cliqueter. J’ai réalisé que c’était la bonne chose à faire. »

Schlesinger, membre éminent de la communauté juive locale, portait aussi des badges avec des slogans en faveur du droit de pratiquer des rituels religieux. Un débat souvent féroce sur le sujet fait rage depuis juin, lorsque le tribunal de district de Cologne a déclaré que la circoncision équivaut à des lésions corporelles. 

S’adressant aux journalistes lors de la manifestation, Schlesinger a déclaré que la situation des Juifs de Berlin est de plus en plus difficile en raison de montée de l’antisémitisme.

L’épisode suscité la controverse à Berlin. Alors que certains fonctionnaires ont déclaré que ce que faisait Schlesinger était justifié en exprimant leur solidarité avec la communauté juive, d’autres ont fait valoir que les fonctionnaires doivent s’abstenir de faire des déclarations idéologiques.

Les autorités ont également fait remarquer que pour avoir porté une kippa, Schlesinger avait violé le droit de la neutralité de 2005, qui interdit aux policiers, juges et professeurs d’afficher des symboles religieux en public.

Schlesinger a dit qu’il savait qu’il violait les règles et était généralement d’accord avec les règles de neutralité. Pourtant, a t-il dit au Der Tagesspiegel, ce cas précis est ridicule !

«Je ne veux pas que quelqu’un me m’interdise de porter une kippa – pas même mes supérieurs », a t-il dit. « Je suis juif et je m’en tiens à cela, et c’est tout. »

Le fils de survivants de l’Holocauste, Schlesinger est né à Haïfa. En plus de servir à la police berlinoise depuis 32 ans, il est également membre du conseil des gouverneurs de la communauté juive et ancien président de longue date du club sportif juif local Makkabi TuS.

Pendant ce temps, le mercredi, des centaines de jeunes Juifs et Chrétiens ont organisé un « flash mob » rassemblement de soutien à la liberté religieuse pour les Juifs en Allemagne, mettant une kippa, puis marchant silencieusement vers un mémorial de la Shoah.

Mark Peter – JSSNews

source : Jssnews

Encore un problème de kippa en Allemagne !

« Est-ce que l’Allemagne veut encore de nous, les Juifs ? »

Charlotte Knobloch (photo), l’ancienne chef du Conseil central des juifs en Allemagne, a écrit un éditorial cinglant, publié mercredi 5 septembre 2012 dans le Süddeutsche Zeitung, à propos du débat sur la circoncision.

« Depuis 60 ans, j’ai défendu l’Allemagne en tant que survivante de la Shoah. Maintenant, je me demande si j’avais raison », écrit-elle. « En tant que survivante, à la veille de mon 80ème anniversaire, je n’imaginais même pas dans mes pires cauchemars que j’aurais pu assister à un pareil débat », poursuit-elle. Née à Munich en 1932, elle a survécu à la Shoah parce qu’un ancien employé de son oncle, Kreszentia Hummel, l’a prise sous son aile prétendant qu’il s’agissait de sa fille illégitime. Sa grand-mère a été assassinée à Auschwitz en 1944. Charlotte Knobloch a expliqué dans son éditorial que la circoncision est au cœur de l’identité juive. « Le zèle avec lequel ce débat traîne nos fondations religieuses dans la boue est inégalé. Des personnes qui, apparemment, n’ont aucune idée de la signification religieuse de la Brith Mila et qui n’ont probablement jamais parlé à un Juif, veulent maintenant nous dire si et comment nous pouvons suivre notre religion. » « Je ne veux pas rester silencieuse. Pas après tous les Juifs qui ont souffert en Allemagne », a-t-elle insisté. « Et je ne suis plus prête à aller de pair avec l’imposture dont les gens parlent : une nouvelle, fraîche, et florissante communauté juive en Allemagne ; dans le but de donner aux Allemands le sentiment que le temps peut guérir même la plus grande des plaies imaginables. » « Pendant six décennies, j’ai eu à me justifier parce que je suis restée en Allemagne – comme un vestige d’un monde détruit, comme une brebis au milieu des loups. J’ai toujours facilement porté ce fardeau parce que j’étais fermement convaincue que ce pays et son peuple le méritaient. Pour la première fois, mes convictions de base commencent à trembler. Pour la première fois, je me sens démissionner. Je me demande sérieusement si ce pays veut encore des nous, les Juifs » a-t-elle conclu.
source : CRIF
« Est-ce que l’Allemagne veut encore de nous, les Juifs ? »

La pensée « au raz des zizis » de Pascal Hilout

Pascal Hilout a encore pondu un texte contre la circoncision et l’abattage rituel. Cette fois-ci, il assure que « les juifs ont fini par se transformer en idiots utiles à l’islam et à sa fulgurante installation en Europe ! » car « des grosses pointures du monde juif (…) sont montées au créneau ». Raisons de cette attaque ? Le Ministre de l’intérieur israélien Elie Yishaï s’est élevé publiquement contre « les atteintes au rite de la circoncision » désignée par le rédacteur de Riposte Laïque comme une opération « bassement matérielle, au raz des zizis » et le Grand Rabbin d’Israël Yona Metzger aurait défendu « l’abattage rituel, halal plus que casher, au Pays-Bas ! » (Sic).

Lorsque l’absurde est érigé en pensée intellectuelle nul ne peut exiger d’elle une réflexion vigoureuse !
Est-il nécessaire de rappeler que ces deux Juifs sont très religieux mais sont, d’abord, représentants du Judaïsmeau plus haut niveau de l’Etat d’Israël ? Est-il nécessaire de dire et redire que défendre la circoncision et l’abattage rituel c’est défendre avant tout les valeurs morales et spirituels plurimillénaires du Judaïsme, n’en déplaise à Pascal Hilout, et non pas l’Islam et ses excès ? Un Judaïsme qui, par ailleurs, n’a jamais fait de prosélytisme ni contraint quiconque, pas même ses propres membres, à observer ses commandements.
Pascal Hilout dans sa chronique affirme entre autre que « les rites et les interdits permettent aux membres d’une communauté de se compter et de se distinguer des autres». Ce qui est vrai ! Il est donc temps que celui-ci jette aux oubliettes, afin de ne plus se distinguer des autres et montrer l’exemple, son saucisson pur porc et sa bouteille de vin, symboles brandis lors de chaque messe en plein air de cet athéisme revendiqué comme modèle à suivre. Une ‘’référence’’qui n’a ni passé à revendiquer, ni quête de présent hormis l’opposition systématique aux autres modèles de vivre ensemble des différentes sociétés, ni d’espoir dans un avenir sociétal car loin d’avoir des valeurs morales et spirituels de qualité pour rassembler.

Et puisque Ubu est ici roi, chacun pourra lister, à l’instar de Pascal Hilout, toutes les interdictions à prescrire devant prohiber « la constitution de sociétés parallèles »,les « particularismes » et les « dérogations ».L’éventail est large, l’imagination riche et le vivre ensemble, cet assentiment partagé à vivre un destin commun au sein de toutes les différences humaines, a du mouron à se faire !
Ceci dit, il est temps que celui-ci ainsi que ses semblables cessent de rendre le Judaïsme otage de leur islamophobie. La caution juive est aujourd’hui dépassée et ne préserve plus de l’accusation de racisme. De surcroît, le croyant, quel qu’il soit, a, dans nos démocraties, la liberté de croire dans la mesure où cette croyance reste dans le domaine privé. Ce que respecte le Judaïsme mais pas l’Islam par ses excès et son refus de s’intégrer aux différents pays d’accueils.
Nuance que n’a apparemment pas insérée dans sa réflexion Pascal Hilout qui devrait élever le débat au dessus des zizis juifs pour commencer véritablement à combattre l’islamisation de l’Europe.
En est-il capable ? Rien n’est moins sûr !
source : Victor Perez
La pensée « au raz des zizis » de Pascal Hilout

Le Piège Mortel Ourdi contre les Juifs par l’Occident

par Thérèse Zrihen-Dvir

Alors que le cyclone de la seconde guerre mondiale s’éteignait doucement et que les peuples se réveillaient au matin d’un jour des plus sombres de l’histoire humaine, l’image de l’horreur se matérialisait dans toute sa forme hideuse dès que les portes des camps de concentration furent ouvertes. Eisenhower qui ne croyait pas ses yeux avait ordonné que des photos soient prises et qu’un rapport des plus succincts soit livré pour éviter qu’un « crétin ne se lève un jour et déclare que rien de pareil n’a jamais tenu place.»

Dans ce qui semblait être l’heure des actions vaillantes et glorieuses de l’histoire des hommes, les grandes puissances décidèrent qu’il était temps d’implémenter le projet Balfour des années 1917 visant la création « d’un foyer national juif en Palestine ».

Voyant d’un mauvais œil l’inclusion des juifs au sein des pays arabes, l’Angleterre, alors mandataire au Moyen-Orient, préféra remettre cette initiative entre les mains de l’ONU.

Aujourd’hui après plus de soixante ans, beaucoup de questions restent sans réponse, mais ce qu’il en émane est perturbant et impensable… il est temps néanmoins que leur portée et signification, pénibles et déconcertantes, soient révélées.

Au lendemain du vote de l’ONU pour la création de l’état juif en Palestine, l’Angleterre, adepte fidèle du monde arabe, fournissait déjà des armes aux voisins arabes du nouvel état juif, afin qu’ils puissent achever le travail de mort entrepris par les allemands, interrompu par la fin de la seconde guerre mondiale.

Mais bien avant tout cela, comment ne pas se demander pourquoi ces puissances qui se sont finalement décidées à s’unir pour faire réparation, assumée noble et juste au peuple juif, n’avaient-ils pas d’abord cherché à aplanir les grands obstacles qu’ils savaient tapis dans l’ombre et qui sans aucun doute, rejailliraient dans toute leur violence au lendemain de la fameuse approbation onusienne pour la création d’un état juif en Palestine ?

Comment concevoir l’attitude indulgente de ces puissances face au jeu double anglais ? Comment interpréter les pratiques ignobles de ces mêmes anglais lorsqu’ils interceptaient en pleine mer des bateaux transportant des juifs qui fuyaient la machine de mort hitlérienne et cherchaient refuge en Palestine, les forçant à revenir sur leurs pas? Comment expliquer leur    insensibilité lorsqu’ils les incarcéraient à leur descente du bateau dans d’autres camps de concentration à Chypre ?

Lire la suite : therese-zrihen-dvir

Le Piège Mortel Ourdi contre les Juifs par l’Occident

Les dictateurs disent toujours la vérité

par Marc Femsohn

Quelles que soient les époques, il faut toujours croire aux paroles des dictateurs. Nous, Juifs, l’avons appris à nos dépens. Hitler n’a jamais dit autre chose que la vérité. Il a entrepris ce qu’il a écrit dans Mein Kampf réussissant presque à achever son œuvre maléfique.

N’eût-ce été Menahem Begin z »l, qui donna l’ordre en 1981 à l’aviation de Tsahal de détruire le réacteur nucléaire irakien Osirak construit par la France, Saddam Hussein aurait été en mesure d’accomplir son vœu le plus cher : Détruire Israël.

Il aurait surtout empêché les Occidentaux d’oser se lancer dans la guerre du Golfe.

Et bien que tous les anti-Bush, les bonnes âmes et les « droitsdel’hommistes » crièrent au scandale parce qu’on ne découvrit pas les armes de destruction massive, raison de la deuxième guerre du Golfe initiée par les seuls Américains, les gaz utilisés par Saddam Hussein contre sa propre population étaient-ils autre chose que « des armes de destruction massive » ? Demandez-en des nouvelles aux Kurdes.

Ainsi, lorsque les enturbannés de Téhéran évoquent Israël, ou plutôt le « régime sioniste », comme une « tumeur cancéreuse maligne ayant pour vocation d’être éradiquée », il faut les prendre au sérieux.

Et plutôt que de nous focaliser sur nos débats internes, cette parlote de politiciens, généraux, responsables sécuritaires, spécialistes et commentateurs, nous ferions bien d’écouter plutôt ce qui se dit au sein de la République islamique d’Iran. La rhétorique ayatollesque est si violente que notre société occidentale supposée civilisée n’est pas en mesure d’assimiler les mots répugnants vociférés par les dirigeants iraniens.

Récemment, le Guide suprême de la Révolution, Ali Khameini a publiquement admis ce que nous savions : L’Iran est impliqué directement dans les actions anti-israéliennes et dans les guerres qui nous ont opposés au Hezbollah et au Hamas.

Pas plus tard que cette semaine, il a ordonné aux gardiens de la Révolution et à leur unité d’élite, la brigade Al Quds (Jérusalem), d’intensifier les actions et les attentats contre les cibles occidentales et israéliennes.

Il y a quelques semaines, Mahmoud Ahmadinejad déclarait devant les ambassadeurs musulmans en poste à Téhéran : « Cela fait maintenant 400 ans (???) que l’horrible clan sioniste dirige le monde », soulignant que les Juifs contrôlent la plupart des cercles politiques, des médias des organisations financières et des banques. Inutile d’argumenter avec les Iraniens, de dire que si cela avait été vraiment le cas, nous n’aurions pas autant souffert pendant des siècles et la Shoah n’aurait pas existé. Justement, pour eux, la Shoah est un mythe.

Mais Ahmadinejad m’a appris quelque chose que j’ignorais : Il y avait déjà des sionistes il y a 400 ans …

Donc ceux qui se disent antisionistes sans être antisémites sont une fois de plus démasqués. Antisionisme et antisémitisme sont des attitudes identiques, hostiles à l’égard des Juifs.

Ce ne sont en aucun cas des opinions ou des idées, des philosophies, des pensées ou des théories, ce serait leur faire trop d’honneur.

Alors, ceux qui prétendent que les phrases prononcées en 2005 par le président iranien n’ont pas été traduites correctement, lorsqu’il disait qu’Israël doit être « rayé de la page du temps », sont maintenant fixés. Les choses sont désormais très claires, c’est exactement ce qu’il voulait dire, on peut lui faire confiance sur ce plan-là.

Ces jours-ci me rappellent étrangement la situation qui prévalait en mai 1967, avant la guerre des Six-Jours, lorsque le président égyptien Gamal Abdel Nasser renvoie les forces du maintien de l’ordre de l’Onu qui obtempèrent sans broncher, lorsqu’il signe une alliance militaire avec la Jordanie et la Syrie et bloque le détroit de Tiran, étranglant ainsi Israël.

Dans ces conditions, les mots revêtent une importance accrue. De nombreux Etats arabes sunnites, à la différence de nous, l’ont bien compris, ils savent que l’Iran ne plaisante pas. C’est la raison pour laquelle ils sont en faveur de toute initiative qui stoppera le programme nucléaire iranien et surtout l’hégémonie de la République islamique dont les déclarations antisémites rencontrent un écho très fort dans la « rue arabe ».

Toute la question est maintenant de savoir ce qu’il faut faire. L’idée d’engager un nouveau conflit a de quoi rendre malade.

Matan Vilnaï, qui vient de quitter le ministère de la Défense passive pour un poste d’ambassadeur à Pékin, estimait, la semaine dernière, qu’une guerre pourrait durer un mois avec un bilan humain de 500 morts. Sommes-nous prêts à payer un tel prix, qui me paraît personnellement sous-évalué ? Avons-nous la capacité d’assumer les conséquences économiques estimées 167 milliards de shekels (34 milliards d’euros), les destructions, les restrictions, les impôts, les emprunts forcés et j’en oublie ?

Mais l’idée qu’un régime aussi fou, cruel et hostile à notre Etat et à notre peuple puisse devenir encore plus puissant en détenant l’arme nucléaire, est encore bien plus terrifiante que les considérations de bilans humain et économique.

La deuxième guerre mondiale aurait été évitée si la France et l’Angleterre avaient eu le courage d’attaquer l’Allemagne en 1933, ou en 1936 ou même en 1938. J’ai, pour ce qui me concerne, énormément de compassion pour nos dirigeants sur les épaules desquels repose LA décision.

Le dilemme est terrible, inhumain.

Mais ils doivent savoir qu’il faut toujours écouter les dictateurs.

Les mots utilisés par les tyrans, tout autant que leurs actions, doivent guider les choix des responsables d’Israël.

Les Etats-Unis, même en trainant les pieds, et en dépit de la complicité criminelle de Moscou, devront également trancher.

Néanmoins, que personne ne doute de notre détermination, même seuls nous bouclerons la boucle.

Source : Par Marc Femsohn pour Guysen International News, Editorial de la semaine du 25/08/2012

Les dictateurs disent toujours la vérité

Unesco : lettre ouverte à Irina Bukova

La secrétaire de Madame Irina  Bukova, avait répondu à notre dernier courrier, des questions étaient restées  sans réponses, mais elle avait répondu. Espérons cette fois-ci qu’elle fasse de  même.

Nous vous rappelons notre pétition,  et notre appel à la manifestation

Lire Unesco : Irina Bukova répond à nos lettres de  protestation

Ce courrier est également  envoyé à Monsieur Meyer du Centre Simon Wisenthal, et Monsieur Hillel Neuer d’UN  Watch

le 4 juin 2012

à  l’attention de Madame Bokova

Directrice de l’UNESCO

Madame,

Bien que nous n’ayons pas été présentés, nous  nous connaissons, au moins de façon épistolaire.

En effet, par deux fois, je vous ai écrit. Vous  n’avez eu l’obligeance de répondre qu’à mon second courrier, celui qui avait  trait à l’entrée du futur Etat de Palestine au sein de l’UNESCO.

Mon premier courrier, -resté par contre sans  réponse-, portait sur la « déjudaïsation » des sites archéologiques et  des lieux juifs de l’ancienne Judée et de la Samarie (devenue Judée, pendant  toute une période, dont celle de l’occupation du pays par les légions  romaines).

J’y rappelais, qu’un de ces lieux, -dont les  Israéliens et plus généralement l’ensemble des Juifs seraient dépossédés,  matériellement et spirituellement-, avait été racheté à prix d’or à la Sublime  porte (le Califat ottoman), au milieu du 19ème siècle, afin que les  Juifs du pays et des autres pays pussent y venir s’y recueillir. Ce sanctuaire  était donc redevenu, via l’acquisition privée de Lord Montefiore, un bien juif,  au plan  légal. Par décision de l’UNESCO, la transaction restituant le bien culturel et  moral juif est annulée, le bien moral et mobilier juif étant décrété « mosquée »…

Comment l’UNESCO pouvait-elle en changer la nature  morale et légale ?

Mon courrier, vous disais-je, restera sans  réponse.

Cette non-réponse m’amène à la démarche  présente.

Comme vous le savez, l’Autorité palestinienne,  par la voix de Mahmoud Abbas, a décidé que l’Amazone prenait sa source dans  l’océan Atlantique et finissait son voyage au travers le continent sud-américain  en formant une nouvelle mer sur les hauts plateaux andins. En effet, ce  dirigeant éclairé vient de décréter : que Jérusalem n’avait aucun lien avec  le peuple juif et que la présence de Juifs, y reconstruisant des synagogues  dynamitées en 1948 par les forces jordaniennes, constituait un acte colonial de  judaïsation de la vieille ville, un acte de belligérance des plus graves.

Abbas et son compère Saeb Erekat ont même  poursuivi leur plaisanterie grotesque, en révolutionnant l’archéologie.

Ils ont en effet décidé : qu’il n’y avait  jamais existé de Temple juif à Jérusalem et que le Temple de  Salomon-Hérode, s’il n’avait jamais eu d’existence physique, l’avait eu ailleurs  qu’à Jérusalem.

Cette bouffonnerie totalitaire ne mériterait  qu’un haussement d’épaules, si vos services ne lui donnaient pas une forme de  légitimité, s’il ne la cautionnait, en particulier en validant de récents objets « culturels » palestiniens effaçant Israël, et en se ralliant au  concept de « judaïsation »-modification de la nature intrinsèque de  Jérusalem, lorsque des fouilles archéologiques y sont réalisées.

Vos services ont cautionné les productions  artistiques sur lesquelles il n’existe plus de présence juive sur un territoire  (Jérusalem) où, en 1903, il n’y avait que 7700 musulmans « arabes » pour 42000 Juifs du Ichouv. 1903, c’était encore l’époque du califat islamique  dirigé par l’empire ottoman.

J’ai pris  cette date, 1903, mais comme vous le savez-vous aussi, on pourrait remonter dans  le temps, et sans aller jusqu’à Mathusalem on ferait le même  constat

Je me limiterai, dans mon propos, à la ville de  Jérusalem, parce que c’est un lieu hautement symbolique et un des griefs de  l’autorité palestinienne relayé par vos services.

Ainsi, on peut lire, sous la plume de Mahmoud  Abbas, que Jérusalem : c’est l’islam et le christianisme, et rien d’autre.  On peut lire aussi qu’en la « judaïsant », les « colonialistes  sionistes » agresseraient l’islam et le christianisme…

Vos services sont sensés promouvoir une démarche  scientifique. Ils sont sensés poursuivre des problématiques culturelles  apaisées, fondées sur la réalité et non sur des fictions idéologiques haineuses  réécrivant l’Histoire de fond en comble.

Malheureusement, Madame, vos services ne sont  pas seuls à vouloir faire en sorte que les fleuves n’iraient plus vers la mer  mais qu’à l’inverse, ils couleraient en remontant vers les sommets  montagneux.

C’est ainsi que ce dimanche 3 juin 2012, sur  Antenne2, l’émission télévisée des chrétiens orientaux nous dira quelque chose  d’étonnant, comme le propos de Mahmoud Abbas validé par vos services. On y a  entendu, je cite : « que Jésus est né et mort en  Palestine ».

Lire la suite: israel-flash

Unesco : lettre ouverte à Irina Bukova